Une belle vie

Virginie Grimaldi, éditions Édito, 2023, 329 pages.

Note : 4 sur 5.

À la suite du décès de leur grand-mère, Emma donne rendez-vous à sa petite sœur Agathe dans la maison de leur enfance. Ce sont des retrouvailles qui les attendent après cinq ans sans se voir.

J’ai tant vu passer ce roman sur les réseaux sociaux au début de l’été, tout le monde le vantait comme étant une excellente lecture de vacances. Il faut dire que la première de couverture abonde en ce sens! Eh bien, je n’ai pas regretté d’avoir lu ce roman pendant mes vacances sur le bord de l’eau.

On plonge ici dans une histoire touchante de famille. Emma et Agathe entretiennent une relation tellement réaliste. On n’est pas dans l’exagération, dans l’impossible ou dans la relation plus-que-parfaite. Au contraire! Grâce à l’alternance entre le passé et le présent, on constate que leur relation a vécu ses moments de faiblesse, que ça n’a pas toujours été rose entre les deux. Et c’est d’ailleurs encore le cas lors de leurs retrouvailles!

La narration alternée entre les deux sœurs permet aussi d’accéder à leur vision de ce séjour, à leur ressenti face à cette réunion. J’ai apprécié qu’elles soient différentes l’une de l’autre, sans être pour autant dans un complet opposé. Je ne pourrais pas dire qu’elles se complètent, mais elles forment un beau duo.

« J’ai été bercée, comme toutes celles de ma génération, par des amours éternelles que seule la mort interrompait. Les couples impérissables sont érigés en modèle, les ruptures considérées comme des échecs. J’aimerais vivre ça. Une part de moi l’espère toujours. Mais peut-être que je suis faite pour aimer souvent, pas pour aimer longtemps. Peut-être que mon cœur préfère sprinter que tenir la distance. »

Une belle vie, p.140.

L’histoire est à la fois drôle et touchante. On apprend à connaitre Emma et Agathe, à les apprivoiser en tant que duo, mais aussi en tant que femmes, chacune de leur côté. Le format du livre, avec l’alternance dans le temps et les narratrices permet de faire évoluer l’histoire (et leur histoire) tout en douceur.

Bref, je fais partie de toustes celleux qui ont suggéré ce roman en vous conseillant, moi aussi, de le lire. C’est une histoire qui détend, un 329 pages bien investi.

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