Congé

Cassie Bérard, éditions La Mèche, 2024, 122 pages.

Note : 3 sur 5.

Clémence est en congé. Pourtant, il semble que son métier de policière ne la lâche pas. C’est comme si le mystère la suivait. Un mystère qui la mène droit vers le Maine, sur les traces de son ex amant. Mais aussi un mystère qui la ramène vers son enfance, vers Mystic, petit village en Estrie où elle habite.

Je ne saurais comment résumer ce roman. Tout est mystérieux. Que ce soit la quête de Clémence, le narrateur témoin qui joue on ne sait trop quel rôle avant la toute fin, le lien de la protagoniste avec les autres personnages, il s’agit ici d’un roman rempli d’incompréhensions.

Je crois que ma lecture par petites bouchées a nui à mon expérience avec ce livre. Comme le mystère plane tout au long de l’histoire, chaque fois que je me replongeais dans l’histoire, il me fallait trop de temps pour m’acclimater à l’univers, à remettre les pièces du casse-tête au bon endroit. Même après avoir fermé le livre pour la dernière fois, je ne pouvais affirmer hors de tout doute que je me souvenais de tous les détails importants.

La fin toutefois semble dénouer certains éléments, nous laissant par exemple comprendre qui est le narrateur mystère. On finit donc avec des réponses, ne nous laissant pas complètement planer dans une opacité complète, ce qui est rassurant quand on a l’impression de ne pas savoir si on comprend ce qu’on lit!

Bref, bien que j’ai aimé la plume de Cassie Bérard, je n’ai pas été conquise par son histoire énigmatique.

« Les fantômes, qu’on y croie ou non, ne s’exaltent pas face à la réussite des vivants. Tout comme ils restent indifférents devant leurs échecs. C’est pourquoi vous pouvez les concevoir comme des entités rassurantes ; vos fautes sont éternellement à l’abri de leur jugement. » (Congé, p.16)

Laisser un commentaire