Nos cris

Kern Carter, éditions du Boréal, 2024 (2022), 272 pages.
Candace et Ever sont soeurs de coeur. Même si elles peuvent compter l’une sur l’autre depuis leur tendre enfance, la colère et la peine qu’elles gardent à l’intérieur d’elles les démangent. Elles décident donc de lancer le CRI, un groupe de soutien pour les jeunes.
J’ai, en général, apprécié le roman, mais sans plus. Il est intéressant de suivre des ados qui ont le désir de se soutenir et de s’entraider. Cependant, l’arrivée du groupe de soutien se fait plutôt tard dans l’histoire. Jusqu’à la première moitié environ, on apprend à connaitre nos personnages qui, clairement, n’ont pas une vie sans anicroche.
Deux personnages se partagent la narration : Candace et Jéricho, le frère d’Ever. J’ai eu du mal avec ces deux derniers. À travers sa narration, Jéricho me semblait plus enfant que ce qu’il était vraiment alors qu’Ever, sous les yeux de son frère, semblait détestable. Il m’a été très difficile de m’attacher à ces deux personnages. Au moins, Candace montrait une certaine maturité.
On retrouve dans ce roman beaucoup d’informations. Ce n’est pas difficile de suivre, mais ça éparpille l’histoire et laisse tout trop en suspens. J’avais l’impression qu’on s’égarait.
Bref, ce n’est pas un mauvais roman, mais je n’ai malheureusement pas été chamboulée.