Bonjour, mon cœur

Fanny Britt, éditions Le Cheval d’août, 2024, 278 pages.

Note : 4 sur 5.

Depuis que Bernadette a senti son cœur battre trop rapidement, elle est persuadée qu’elle va mourir bientôt. Malheureusement, ce n’est pas un été au chalet qui va empêcher son pouls de s’emporter ou qui va rendre ses parents plus faciles à gérer.

Même si j’ai rapidement compris le dénouement de l’histoire, j’ai adoré la lire! Certes, mon expérience personnelle a teinté ma lecture, mais ce que ressent Bernadette, comment elle le décrit, c’est criant de vérité. C’est parfois une protagoniste attachiante, mais ça reste une ado coincée dans sa tempête d’émotions.

« Ce qui est sûr, c’est qu’aucune [peur] ne repart, ni après le bouillon ni pendant la nuit, peuplée de soubresauts. On dirait qu’on vient d’installer une nouvelle pensionnaire dans ma chambre, déjà prise en otage par l’ancienne, et ça commence à ressembler à un dortoir ici, mais un dortoir où elles s’amusent à hurler et briser des objets et laisser des miettes partout et mettre la musique très forte et me faire tourner sur moi-même en riant comme des hyènes pour le plaisir de me voir tomber, et retomber. »

(Bonjour, mon coeur, p.118)

Fanny Britt nous propose ici son premier roman pour les ados. Comme dans son livre Les maisons, on est face à une histoire du quotidien, à un été comme les autres, mais différent en même temps. L’écriture de l’autrice rend le récit et ses personnages tout à fait singuliers.

Est-ce une histoire que je suggérerais à n’importe quel.le ado? Non. Elle ira, à mon avis, rejoindre un public plus recherché, un lectorat avancé qui aime les histoires réalistes dans lesquelles ne se trouvent pas mille et un rebondissements.

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