Le mythe de la mère parfaite

Jessika Brazeau et Lory Zephyr, éditions de l’Homme, 2025, 248 pages.
Alternant entre témoignages authentiques et réflexions personnelles, ce livre aborde la culpabilité maternelle qui pèse sur les épaules de trop de mamans. Les deux autrices, fondatrices de Ça va, maman? dépoussièrent ce qui peut causer de la culpabilité, soit le désir de performer sa maternité, le souhait d’être une bonne maman qui fait partie des courants de parentalité bienveillante et positive, etc.
Cet ouvrage, c’est un peu le contraire des guides pour les parents. On y déconstruit cette idée qu’il y a un manuel d’instructions, une bonne façon de faire. Après avoir lu des ouvrages tels que celui de Ouikid, me plonger dans les réflexions de Jessika Brazeau et Lory Zephyr m’a ramenée les deux pieds sur terre. La mode est à la parentalité bienveillante. On voit de plus en plus de pages Instagram qui vantent cette idéologie, de plus en plus de livres être publiés sur le sujet. Les autrices de Ça va, maman? ne viennent pas ici démoniser cette idéologie, mais nous rappellent que ce n’est pas la seule bonne façon de fonctionner et surtout qu’on peut ne pas toujours y adhérer sans que cela fasse de nous une maman moins compétente.
L’ouvrage n’aborde pas que cette idée de la bonne façon d’élever ses enfants. On y parle aussi du désir de performer sa maternité, cette comparaison malsaine qui pèse trop souvent sur nos épaules. On y aborde également la nécessité de faire la différence entre les désirs et les besoins de nos enfants. Élément que je garde en mémoire chaque fois que la culpabilité vient me tirailler!
Bref, ce que j’ai apprécié avec cette lecture, c’est qu’elle permet de relativiser beaucoup d’éléments propres à la maternité (et à la parentalité en général). Un beau cadeau à faire aux mamans de votre entourage qui ont l’impression de ne pas en faire assez (ou de ne pas être assez!).