Percy Jackson et les Olympiens – Le voleur de foudre

Rick Riordan, éditions Albin Michel, 2023 (2005), 425 pages.
Depuis qu’il est petit, Percy Jackson sent qu’il est différent. Mis dehors de ses écoles année après année, c’est lorsque sa prof d’histoire se transforme en monstre et qu’il l’attaque avec un stylo devenu épée qu’il comprend que ça va plus loin que ses difficultés scolaires…
J’avais déjà lu le premier chapitre de ce roman il y a quelques années afin de l’étudier avec mes élèves pendant que nous travaillions la mythologie. Bien que ce n’est pas mon genre de prédilection, j’ai décidé cette année de me plonger dans l’œuvre complète, rééditée par les éditions Albin Michel. La sortie de la nouvelle série sur Disney + m’a motivée à me plonger dans ce livre de plus de 400 pages (vous savez comme je ne suis pas une fan des briques!).
Je savais donc déjà dans quoi je me plongeais et quel serait le style de l’auteur, et j’avais vraiment envie de pénétrer dans cet univers mythologique! Je n’ai pas été déçue du tout. D’abord, j’ai adoré les intitulés de chapitre qui nous mènent sur une piste et qui représentent tellement bien le côté satyrique du personnage, qui ne semble jamais croire complètement à ce qui lui arrive.
« Je bousille un autocar en parfait état »
Intitulé du 10e chapitre, p.174
Je suis conquise par Percy Jackson, ses aventures rocambolesques, l’univers de la mythologie grecque. Ma seule déception, c’est que le livre soit trop long pour qu’on le fasse lire en classe!
Maintenant, même si je n’aime pas particulièrement lire des séries, j’essaierai de me botter le derrière un peu, car selon une de mes élèves, le meilleur tome est le quatrième!
Et la série?
Grosse, grosse déception! Les transitions sont moches, les personnages manquent de crédibilité, les effets ne sont pas incroyables… Bref, les images qu’on se fait en lisant sont nettement mieux (et le film aussi!).