Iris et Fiona un peu drama

Marianne Girard, éditions la Bagnole, 2023, 276 pages

Note : 3.5 sur 5.

Fiona passera la fin de l’année scolaire et les vacances dans le manoir de sa grand-mère Iris. Cette grande dame connue à travers la francophonie pour ses histoires d’amour permettra assurément à Fiona d’avoir une vie plus intéressante!

Dans l’ensemble, je dirais avoir apprécié ce roman. C’est une lecture pas compliquée, avec des personnages simples et des rebondissements classiques (recherche d’amour, divergences d’opinion avec sa famille…). L’alternance entre la narration de Fiona et celle de sa mère nous permet de mieux comprendre cette dernière et la relation houleuse qu’elle entretient avec sa propre mère, Iris. C’est d’ailleurs cette histoire qui m’a je crois le plus intriguée.

Cela dit, quelques détails m’ont plus agacée. Outre le fait que je ne me sois pas attachée plus que cela à Fiona et à son histoire, j’ai eu du mal à croire au personnage d’Iris. Une autrice québécoise, de romance, de surcroit, aussi connue (et pas qu’au Québec) et lue par des gens de tous âges? Ça me semblait peu crédible. J’imaginais un peu Iris comme Nora Roberts. On s’entend que ce n’est pas le premier choix de nos ados…

Néanmoins, bien qu’elle soit détestable, Iris est tout un personnage qui vient pimenter un peu la vie de Fiona. C’est un modèle féminin de réussite, certes, mais quand on voit les conséquences que cela a créé dans sa relation avec la mère de Fiona, on a plus tendance à s’attacher à celle-ci qui, finalement, est aussi un beau modèle pour sa fille!

Ce qui est drôle aussi, c’est que peu de temps après avoir terminé le roman, j’ai commencé la lecture de Mister Big d’India Desjardins, dans lequel on aborde la glorification des comportements masculins toxiques. Et mon doux, une des situations décrites par l’autrice m’a rappelé un moment du livre Iris et Fiona. Un moment que je trouvais cute, mais qui, finalement, prend une toute autre image dans ma tête. Et si les amours de Fiona n’étaient pas une image positive de la femme émancipée qu’elle admire chez Iris?

Bref, ce n’est pas une mauvaise lecture, elle m’a bien divertie, mais ce n’est pas une découverte.

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