L’homme qui n’existait pas

Laurent Chabin, éditions Hurtubise, 2023, 143 pages.

Note : 3.5 sur 5.

Un incendie a éclaté dans une usine défraichie qui abritait entre autres des ateliers d’artistes. Quand Sara voit une de ses connaissances mourir dans ses bras, puis disparaitre soudainement, et qu’en plus, Cassidy ne donne plus signe de vie à la suite du drame, elle se joint à Sara et Liviu pour tenter de démystifier l’affaire.

Je ne suis pas une lectrice assidue de Laurent Chabin, mais j’ai l’impression qu’un des points communs de ses histoires, c’est qu’elles se recoupent par leurs personnages, bien que ceux-ci soient peu décrits. Dans le cas de ce roman, on comprend vite que les personnages sont un peu marginaux, qu’ils se tiennent loin des autorités policières (ce qui explique leur absence dans l’enquête). Cela dit, on n’en sait pas beaucoup plus. C’est donc une histoire qu’on lit en se concentrant uniquement sur le dénouement de l’enquête. Ce n’est pas nécessairement une mauvaise chose, mais je me rends compte que ça me plait un peu moins.

L’intrigue est tout de même intéressante, notamment parce qu’on met de l’avant que les pauvres sont encore mis de côté au profit des riches et de leurs tours à condos. J’ai apprécié la réflexion que cela apportait dans une intrigue se dénouant de manière réaliste.

Je me serais toutefois attendue à une plus grande importance du titre. Celui-ci (en plus de la fin de la quatrième de couverture) nous laisse croire que cet homme invisible sera le fil de l’enquête, mais c’est loin d’être le cas. Certes, il a un lien avec celle-ci, mais il est plutôt minime.

Bref, c’est une lecture intéressante, mais elle me confirme que je ne suis pas une fan de Laurent Chabin.

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