Dans la nuit

Martine Latulippe, éditions Québec Amérique, collection Titan, 2023, 133 pages.

Note : 2 sur 5.

Près de chez Léo, le corps d’une ado a été retrouvé. Même s’il ne la connaissait pas, le garçon est troublé par cette macabre découverte et cette enquête qui se dénoue un petit fil à la fois.

Habituellement, j’apprécie les romans de Martine Latulippe, notamment parce qu’ils sont courts et qu’il vont droit au but. Ici, malgré ses seules 133 pages, j’ai trouvé que l’histoire tournait en rond et qu’elle était très lente. Et le dénouement n’a pas tellement valu la peine. C’est une lecture qui, malheureusement, n’a pas réussi à me tenir en haleine.

Le format aussi n’a pas comblé mon plaisir de lire. Les lettres que Léo envoie à son ami sont ennuyantes et vont dans tous les sens. On suit à peine Léo dans son évolution et dans sa vie personnelle. C’est comme si on effleurait sa vie. Certes, il y a de petits rebondissements, mais rien qui ne soit particulièrement accrocheur ou qui serve l’histoire. Et que dire des autres personnages… Notamment celui de son ami. Qui est-il? C’est un destinataire vide (certes, on finit par comprendre pourquoi, mais tout au long du roman, ça fait juste… plate).

Entre chacune des lettres se trouvent aussi des extraits d’articles donnant des informations sur l’avancée de l’enquête. Certains articles ne donnent à peu près aucune information, les rendant parfois impertinents. Les informations sont davantage répétées qu’ajoutées.

J’aurais aimé écrire un article plus positif, mais ce n’est malheureusement pas une lecture à laquelle j’ai accroché. Même si elle ne faisait que 133 pages, j’en ai lu plusieurs en diagonale, cherchant juste à connaitre le dénouement de l’enquête.

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