Rivière-au-Cerf-Blanc

Véronique Drouin, éditions Québec Amérique, collection Magellan, 2019, 212 pages.

Estelle et son copain Tristan prévoient une excursion en pleine nature, à Rivière-au-Cerf-Blanc. Pour l’étudiante en histoire de l’art, les installations artistiques qui prennent place un peu partout dans la forêt sont franchement intrigantes, jusqu’à ce qu’elles prennent un virage un peu plus morbide. S’enchainent alors des disparitions plus horribles les unes que les autres.

Ce roman est DÉBILE! Complètement haletant. Les quelque 200 pages sont remplies d’actions, de mystères, de réflexions. Les descriptions horrifiques rendent justice à l’ambiance qui se veut effrayante pour les personnages qui traversent la rivière. De plus, l’aspect étrange du roman est omniprésent du début à la fin. Même le dénouement nous laisse dans un suspens judicieux.

Malgré ce fond dégoutant (et déroutant), les réflexions derrière l’histoire ajoutent une petite touche intellectuelle qui vient apaiser l’aspect très dark. Le personnage d’Estelle, de même que celui de Toby que la jeune femme rencontrera en cours de route, nous fait voir chacune des œuvres avec un œil différent, une perception plus philosophique.

« De là à tuer du monde? À profaner des cadavres? C’est pas une matière première comme les autres! Est-ce que toute nature peut être de l’art? Est-ce qu’un corps qu’on charcute est de l’art? » (Rivière-au-Cerf-Blanc, p.122-123).

Pour les Bibliomaniaques enseignants.es du 2e cycle du secondaire qui liront cet article, ce livre est à découvrir absolument. Il saura accrocher les jeunes lecteurs.trices (et même vous!), en plus d’être super intéressant à travailler en classe! Pour travailler le vocabulaire, aborder la légende ou travailler en interdisciplinarité avec les arts, c’est une mine d’or!

4 Comments on “Rivière-au-Cerf-Blanc”

  1. Premièrement, je trouve que l’histoire de « Rivière-au-Cerf-Blanc » ne fait absolument aucun sens, c’est une histoire qui se suit à peine et c’est ennuyant à lire, les informations qui surviennent dans le roman sont mal lier entre eux et je le déconseille fortement à tous ceux qui ne lise pas des romans que pour voir des description sadique par rapport à des animaux mutilés. Par ailleurs, penser que c’est un livre « qui nous fait voir avec une perception plus philosophique » est aussi absurde que de dire qu’il faux lancer du bois sur le feu pour l’éteindre.

    Aimé par 1 personne

  2. Je viens de le terminer et je n’avais pas lu ton billet avant. Je n’aime pas les histoires d’horreur normalement, mais, malgré les éléments horrifiants, je ne pouvais cesser ma lecture. J’ai vraiment aimé ce livre.

    Aimé par 1 personne

Répondre à Renée Cyr Annuler la réponse.