Perles de verre

Dawn Dumont, éditions Hannenorak, 2021 (2018), 370 pages.
Julie, Nellie, Taz et Everett ont décidé de quitter leur communauté autochtone pour faire leur vie en ville. À travers leurs différents chemins, leur voie se recroise, les gardant liés pour la vie malgré toutes les difficultés auxquelles iels font face.
Bon, je dois admettre que dans l’ensemble, j’ai trouvé ma lecture correcte. Je n’ai pas trop vu quel était le but de ce récit. Certes, on suivait des jeunes adultes autochtones dans leur nouvelle vie, mais l’entrée dans l’histoire, l’évolution m’a parfois paru arbitraire, ne me permettant pas nécessairement de voir où on s’en allait. J’ai lu le roman jusqu’à la fin puisque je m’étais relativement attachée aux personnages, mais j’ai trouvé que ma lecture s’étirait.
Il était somme toute intéressant de suivre Julie, Nellie, Taz et Everett dans cette vie en ville, dans cette impression de toujours être à part des autres, d’être l’Autre. Iels s’attachent les uns aux autres comme des bouées même si leur relation n’est pas toujours des plus saines. C’est triste, mais très parlant.
« Leur relation ressemblait à un vase éclaté en mille morceaux que Nellie continuait de réparer. Et une fois qu’elle arrivait à le faire tenir debout avec de la colle, elle s’exclamait : » Regarde-moi ça! C’est pas magnifique, ça? » Même si tout le monde savait bien que ce n’était rien d’autre qu’un tas de merde rapiécé. »
Perles de verre, p.232
Bref, ce fut une lecture plutôt lente, qui aura parfois réussi à m’émouvoir, mais qui ne m’aura malheureusement pas marquée.