Jusqu’à ce que ça fasse bang

Alexandra Larochelle, éditions de La Bagnole, 2022, 328 pages.

Note : 4 sur 5.

Maélia est persuadée d’avoir trouvé la bonne personne. Après tout, ses parents l’adorent, il la couvre de compliments, son cœur fait bang quand elle pense à lui. Pourtant, un petit tourbillon dans son ventre la fait parfois, puis de plus en plus, sentir mal. Est-ce normal?

Très honnêtement, ce n’est pas ce à quoi je m’attendais. Quand on lit la quatrième de couverture du roman, on nous présente une incursion dans les relations toxiques. J’avais donc comme attente que ça fasse bang, que je déteste le chum de Maélia dès le début. Certes, je ne l’ai pas particulièrement aimé, mais sa manipulation est très insidieuse. Et c’est là que le roman devient fort intéressant! Il nous permet de constater que les relations toxiques sont parfois très bien cachées, que c’est dans les petits mots qu’elles peuvent faire les plus grands ravages.

J’ai apprécié voir Maélia douter. Sa maturité fait d’elle un personnage intéressant qui est ambivalent face à sa relation amoureuse. Le malaise qu’elle ressent, qui persiste, qui la brule à petits feux nous donne envie de la serrer dans nos bras (quoique son comportement n’est pas toujours irréprochable non plus).

« À ce moment-là, je me souviens avoir repensé à ma réaction du matin même, quand j’ai vu que t’étais pas au déjeuner, et j’ai conclu que j’étais clairement en train de développer l’émotivité de ma mère. C’est drôle parce que j’ai jamais vraiment été comme ça avant. J’ai toujours été calme et assez rationnelle. Mais mon père m’avait prévenue : l’amour, c’est comme le Big Bang dans ton cœur. J’ai donc pensé que c’était sûrement normal que ça me chambarde un peu et que ça réveille de nouveaux traits de personnalité. »

Jusqu’à ce que ça fasse bang, p.120.

La fin, elle, fait bang. J’ai aimé qu’on apporte un autre angle aux relations toxiques. Suis-je déçue de devoir attendre le tome suivant pour connaitre la suite? Oui! Vous savez, les séries et moi… Mais bon, je ne pourrai tout de même m’empêcher de le lire pour voir le dénouement de cette relation (et espérer qu’une autre naisse… Celleux qui l’ont lu savent!).

Bref, c’est une lecture qui permet de laisser la chance à nos ados et aux jeunes adultes d’être plus à l’affut de ces relations toxiques qui font dans la subtilité.

1 Comments on “Jusqu’à ce que ça fasse bang”

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s