Mon top 5 pour mieux comprendre la maladie mentale

Le 25 janvier 2017, Bell Cause pour la cause. Causons pour que les maladies mentales ne soient plus un tabou. Causons pour démystifier ce qui nous semble être de la folie, mais qui touche finalement plus de gens qu’on ne le croit. Causons pour que les gens atteints n’aient plus peur d’exprimer comment ils se sentent. Causons pour accepter et mieux guérir. 

Pour avoir été une personne anxieuse, et l’être encore, je suis rassurée de voir que je ne suis pas seule. De voir qu’on ose de plus en plus en parler, se dévoiler. Même si ce n’est pas chose facile, qu’il m’arrive d’avoir des périodes creuses, je suis contente de savoir que je suis bien entourée et supportée. Et je suis surtout contente de voir des gens s’en sortir et ne pas avoir honte d’en parler. 

Lire est une solution intéressante pour mieux comprendre un fait qui nous échappe. Pour imaginer une situation qui ne nous touche pas. En l’honneur de cette journée, je vous partage mon top 5 d’œuvres qui permettent de mieux comprendre la maladie mentale, quelle qu’elle soit. Je ne vous partagerai pas des livres de psychologie pour guérir ou pour aider quelqu’un, car je crois plus ou moins à ces livres de psychologie populaire. Mon top 5 est donc composé de fictions qui permettent simplement de se mettre dans la tête de quelqu’un qui vit la maladie mentale. Et vous? Quelles œuvres connaissez-vous sur ce sujet? Vivez-vous avec la maladie mentale (de proche ou de loin)? Aujourd’hui on CAUSE. Exprimez-vous! 

*Ces œuvres ne sont pas placées dans un ordre particulier

Les filles bleues de l’été, Mikella Nicol 

La maladie n’est pas énoncée explicitement dans ce roman, mais on vit avec la peine d’une amie. Une peine envahissante, qui en vient à gâcher tout le reste. Ce qui est intéressant ici est l’histoire d’amitié, le support que se donnent les deux filles, tout en vivant une relation tissée si serrée qu’elle les fera toutes les deux couler.

Je t’ai rêvé, Francesca Zappia

Ce roman jeunesse a été un de mes coups de cœur de 2016. J’en ai parlé et j’en reparlerai encore. La protagoniste de ce livre est schizophrène. Ce qui est plaisant est que ce n’est pas un livre dramatique. Des scènes nous font rire et d’autres nous rendent amoureuse. Le lecteur est directement plongé dans la tête de la protagoniste. On vit la maladie avec elle. On voit la vie avec ses yeux. On ne peut tracer la frontière entre ce qui est imaginaire et ce qui est réel.

Folie passagère, Vanessa Beaulieu

Vanessa Beaulieu est ici la narratrice de son roman. Les mots et les sentiments sont les siens. Elle nous partage sans filtre ce qu’elle vit et comment elle se sent par rapport à ces évènements. Sa dépression est décrite avec une sensibilité énorme. On vit sa descente avec elle.

Boîtàmémoire, Roger DesRoches

Dans ce roman jeunesse, la protagoniste doit vivre avec la dépression de sa mère. On est donc ici dans la peau d’une personne vivant avec la maladie mentale de loin. Il est intéressant d’avoir le point de vue extérieur, celui qu’on possède tous un peu lorsque nous ne sommes pas familiers avec la maladie.

Blanc maculé d’une ombre, Catherine Bourgault

Cette trilogie porte sur la bipolarité. La double narration nous permet d’avoir le point de vue du jeune homme atteint de la maladie, mais aussi celui des gens qui l’entourent. Avec sa copine, notre opinion sur la maladie grandit, alors qu’avec lui, notre compréhension de celle-ci s’améliore. C’est une belle histoire d’amour et d’amitié qu’on retrouve derrière cette histoire de bipolarité.

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