Fuck ça, fuck you

Samuel Proulx, Sherbrooke, 2017, 109 pages. * Certains textes sont en anglais

Dans ce recueil de poésie et de nouvelles, l’auteur nous offre des textes accessibles, dans le but de démystifier ce genre littéraire qui nous parait parfois trop snob pour monsieur madame Tout-le-monde. C’est sans prétention que les poèmes très intimes nous offrent une vision de l’amour parfois lumineuse, parfois triste.

Déjà, le recueil débute avec un message de l’auteur tentant de nous démystifier la poésie. Rapidement, cela a eu l’effet de me donner un peu (?) confiance en mes capacités de lire ce genre qui me parait parfois inaccessible. Bien que j’en lise de plus en plus, il y a toujours une partie de moi-même qui craint de ne pas comprendre l’essentiel, de ne pas savoir tirer le maximum d’émotions. Pendant ma lecture de ce recueil, je n’ai pas eu cette impression. Plutôt que d’appréhender, je me suis laissé bercer par les mots.

La thématique qui, à mon avis, est le plus ressortie de ces différents textes est l’amour. J’avais l’impression qu’on tentait de me partager différentes bribes d’une histoire qui s’est bien finie malgré toute la peine que peut nous faire vivre la rupture. L’auteur partage avec nous sa maturité nouvelle face à ce concept qui a toujours besoin d’éclaircissement.

J’ai vraiment été touchée par toute la passion qui a semblé guider l’écriture. On ressent l’attachement de l’auteur pour la personne à laquelle il dédie ses textes. Assez pour nous permettre d’imaginer l’étoile qu’il devait y avoir dans ses yeux.

Si vous cherchez une lecture attendrissante mais parfois bouleversante, ce recueil saura certainement vous plaire. Vous pouvez le commander et encourager l’auteur indépendant en cliquant ici!

« Ça existe pas ça, être la bonne personne,

Au mauvais moment.

Parce que ce n’est jamais réellement

Le mauvais moment

Pour la bonne personne. »

(Fuck ça, fuck you, « Mensonges »)

2 Comments on “Fuck ça, fuck you”

  1. Tes chroniques de poésie me rejoignent vraiment! J’ai lu Calamine dernièrement et, clairement, celui-ci (également Souffler dans la cassette) me donne envie. Peut-être que Particules mélancoliques de Simon Poirier saura te plaire, ma petite chronique sortira dans les prochains jours. ❤

    Aimé par 1 personne

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s