Le chercheur d’âme

Steve Laflamme, éditions de l’Homme, Montréal, 2017, 457 pages.

Des victimes sont retrouvées mortes, le visage ouvert avec un message à l’intérieur et des tatouages fraichement dessinés. Ces derniers semblent mener vers des indices qui pourraient aider le sergent-détective Xavier Martel à découvrir qui est le meurtrier, mais aussi qui sera la prochaine victime.

Je lis rarement des romans policiers, mais c’est le genre d’histoire dans laquelle j’aime être totalement embarquée. Ce fut sans aucun doute le cas avec ce roman. J’ai grandement apprécié l’intrigue qui se développe sur de nombreuses pages, mais qui avance rapidement, sans détails futiles.

Le tueur en série, surnommé « le chercheur d’âme », nous amène dans le monde de la lutte, un décor que je connais peu. Malgré tout, l’auteur réussit à nous faire comprendre l’essentiel et à nous en apprendre davantage sur ce monde théâtral et violent. On découvre aussi bien vite que le tueur a un profil très particulier et intéressant. Les différents indices qu’il laisse, de même que les suppositions qu’ont les enquêteurs quant à son passé, rendent l’intrigue encore plus prenante. Par contre, je n’ai pas totalement compris l’importance de l’histoire du sergent-détective Martel derrière celle du meurtrier. Pour moi, il manquait un petit quelque chose pour que ces retours dans le passé de Martel soient nécessaires.

Il m’est arrivé à quelques reprises d’être mélangée avec les différents personnages, mais rien qui ne m’ait permis de perdre le fil de l’histoire. On passe rapidement à travers les presque 500 pages.

Finalement, j’ai été agréablement surprise par la richesse du vocabulaire. Et je ne fais pas référence ici au vocabulaire du monde de la lutte, mais bien à celui du roman en général. Cela montre encore plus qu’il s’agit d’un roman réfléchi que je vous recommande sans hésiter.

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« Le portefeuille de la grande rousse au visage mutilé révélait son nom : Calvinne Héon. Son parcours s’était interrompu à 22 ans. Restait à attendre les résultats des tests d’identification, mais on commençait à connaître les habitudes du Chercheur d’âme. Depuis le début, il agissait avec arrogance. Mis à part son identité, il gardait peu d’informations par-devers lui. » (Le chercheur d’âme, p.159)

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