La pendule d’Halloween

John Bellairs, Bragelonne, Paris, 2018 (1973), 274 pages.

Depuis que ses parents sont décédés, Lewis Barnavelt habite chez son oncle un peu étrange. Dès son arrivée, il remarque que quelque chose cloche dans cette maison et du côté de son oncle. Chaque nuit, celui-ci se réveille pour frapper dans les murs. La maison est-elle hantée? Dans tous les cas, la magie est omniprésente dans ce quartier aux allures un peu étranges…

J’ai lu ce roman dès sa réception. La sortie du film en salle m’a donné envie d’y plonger rapidement afin d’aller voir l’adaptation cinématographique par la suite. Le début du roman m’a beaucoup accrochée. J’aimais l’univers magique, un peu mystérieux. Tout était bien décrit et me donnait envie d’en savoir plus sur le manoir Barnavelt et ses tics tacs.

À partir de la seconde moitié du roman, j’ai un peu décroché. L’arrivée du personnage de Serenna Izard a fait débouler les actions beaucoup trop rapidement, alors que c’est à partir de ce moment qu’on entrait dans l’intrigue du roman. J’ai nettement préféré la partie descriptive/l’arrivée de Lewis dans sa nouvelle vie à la partie où se retrouvaient les actions principales. Celles-ci n’étaient, à mon avis, pas suffisamment décrites et manquaient de liens. J’ai eu l’impression de lire deux histoires différentes.

Je ne sais pas si la première édition du roman comprenait aussi des illustrations, mais dans l’édition de Bragelonne, celles-ci sont superbes et ajoutaient un petit plus à ma lecture et aux images que je me faisais. J’ai aussi particulièrement apprécié les noms propres. Aussi étrange que cet aspect du roman puisse paraitre, ils ajoutaient de la sonorité à ma lecture, que j’aurais volontiers faite à voix haute!

« Le vieil Isaac est mort pendant un orage, l’un des orages les plus violents de l’histoire du comté de Capharnaum. On en a parlé dans le journal de New Zebedee, si tu as envie de le consulter. Des toits de grange ont été arrachés, des arbres déracinés, et la foudre a fait fondre les portes métalliques du tombeau où Isaac est maintenant enterré. » (La pendule d’Halloween, p.56)

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