Ce que nous avons perdu

Gayle Forman, Hachette Livres, France, 2018, 314 pages.
Alors que Freya, Harun et Nathaniel se sentent plus seuls et perdus que jamais, leur route se croise. Aussi inconnus qu’ils l’étaient quelques minutes auparavant, ils finiront par devenir les piliers dont ils avaient chacun besoin.
J’étais très excitée à l’idée de retrouver Gayle Forman, aussi autrice du roman Si je reste, que j’avais beaucoup aimé lorsque j’étais adolescente. Je n’ai pas été déçue avec cette histoire d’amitié et d’amour, nous présentant le coup de foudre autrement. En effet, les trois protagonistes se soutiendront dans toutes les épreuves, et ce même s’ils ne se connaissent pas.
« Ils ont beau être de parfaits inconnus, aux vies différentes et aux problèmes différents, il se trouve qu’ici, dans ce cabinet médical, ils jaugent la tristesse de façon identique. Ils la mesurent à l’aune de ce qu’ils ont perdu. » (Ce que nous avons perdu, p.92)
La narration particulière de ce roman permet à l’histoire d’avancer, sans toutefois être redondante. Les trois personnages prennent la parole afin de nous faire comprendre pourquoi ils en sont arrivés à cette solitude. À travers ces chapitres est imbriqué un narrateur omniscient qui amène toute l’attention vers le présent, soit la rencontre de Freya, Harun et Nathaniel.
Chacun des personnages a un petit quelque chose d’attachant. Aussi différents qu’ils puissent être les uns des autres, leur besoin de réconfort et leur quête du bonheur les rapproche et les fait avancer presque aveuglément. On veut croire en cette amitié spontanée qui lie trois être de milieux épars.
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