Démoniaque

Camille Bouchard, éditions Hurtubise, 2019, 214 pages.

Adam habite dans le village de Sainte-Philomène, avec ses parents et son grand-père. Sa vie d’enfant, qui se déroule jusque-là dans la plus grande des normalités, est chamboulée lorsque, après avoir tombé du toit et être déclaré mort, son grand-père revient à la vie. Toujours dans le même village, une femme accouche d’un bébé mort qui renait subitement. Le point commun de ces deux histoires? Le petit Léonard, septième garçon d’une lignée masculine. Étrange…

« Il n’existe aucune loi physique justifiant l’énergie déployée dans le voisinage immédiat de mon benjamin quand celui-ci est angoissé. Léonard n’est pas un enfant normal. » (Démoniaque, p.127-128)

En termes de lecture, j’ai un attrait pour le paranormal. Avec sa couverture et sa thématique principale, le roman m’a tout de suite accrochée. Toutefois, je ne passerai pas par quatre chemins : j’ai davantage aimé le résumé et la couverture que le roman lui-même. Il n’était pas mauvais, mais sans plus.

J’ai été déçue notamment par la lenteur des actions. Le fait qu’on tourne autour de Léonard, un peu de loin, a fait en sorte qu’on se retrouvait plus dans la description. Il manquait le petit plus pour donner la chair de poule. J’ai également trouvé que les grands sauts dans le temps laissaient encore plus paraitre qu’on ne se situait pas dans le vif des activités. L’histoire était un peu trop à l’image du village dans lequel elle se situait : calme. Pour un roman où on fait face à du paranormal, il manquait d’épouvante.

J’ai apprécié le côté « légende africaine » qui a pris place vers le dernier tiers du roman. Ç’a été, pour moi, la partie la plus intéressante de l’histoire. Bien que le reste ne m’ait pas particulièrement accrochée, ce n’est pas un livre pour lequel j’aurais arrêté ma lecture. Il est court et le principe est assez intrigant pour que j’aie voulu me rendre jusqu’au dénouement. L’amatrice de littérature jeunesse en moi n’a pas été conquise avec ce roman d’horreur. Malgré tout l’aspect effrayant de son visuel, j’ai l’impression que son public cible est plutôt jeune.

Bref, sans nécessairement vous déconseiller ce roman, je vous conseille peut-être plus de ne pas vous fier à la couverture. Bien qu’elle soit très jolie, elle n’est, à mon avis, pas représentative de l’intrigue.

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