Les forces vitales

Sarah Bertrand-Savard, éditions La mèche, collection Les doigts ont soif, 2021, 153 pages.

Note : 4 sur 5.

Dans ce recueil de poésie, l’autrice tente de recoller les mots pour « réparer l’espoir » (Les forces vitales, 4e de couverture). À partir de mots, de bouts de phrases rescapés, elle nous mène vers un processus de guérison.

Je dois vous dire d’emblée que ça m’a fait tout drôle de lire les mots de Sarah Bertrand-Savard, qui a été l’une de mes chargées de cours à l’université. Au diable le tétage, j’ai adoré Sarah! Son enthousiasme, son énergie, sa passion pour la littérature (de jeunesse, dans le cadre du cours qu’elle donnait). Elle a été une figure marquante pour moi dans mon parcours universitaire. J’ai donc grandement apprécié la découvrir autrement, par ses mots. Alors que le souvenir que je gardais d’elle était très pimpant, elle dévoile dans son recueil un côté plus sombre, ombragé entre autres par la maladie.

J’ai trouvé cette lecture bouleversante. On y traite de maladie, certes, mais surtout de solitude, de peine d’amour et de reconstruction. C’est la vie après un grand bouleversement. Le processus de l’œuvre est selon moi très parlant. Les mots découpés viennent faire écho au corps charcuté, à la vie éclatée.

« Aux fortes de l’abandon » (Les forces vitales, p.146)

J’ai choisi ce vers expressément parce qu’il correspond, pour moi, au phare de ce recueil. Alors, si ça vous interpelle, c’est à lire absolument (pour l’exercice de style aussi, ça vaut la peine de découvrir!).

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