Crysalia

Ericka Duflo, Les malins, 2022, 255 pages.
Solayra fait toujours ce même rêve étrange. Chaque fois, la médaille qu’elle porte produit une lueur particulière. Elle part donc en quête de réponses avec ses amis. Des réponses qui lui indiqueront une destinée à laquelle elle ne s’attendait pas.
Je ne suis pas une fan des littératures de l’imaginaire. Cependant, quand j’ai envie de m’évader, j’adore m’y plonger. C’est donc avec excitation que j’ai pénétré dans Crysalia… et que j’en suis ressortie déçue! Je n’ai pas détesté au point d’abandonner ma lecture, mais je ne peux pas dire avoir particulièrement embarqué dans l’histoire.
Tout d’abord, j’ai trouvé les personnages ennuyants. Aucun ne sortait du lot ou ne partageait d’éléments suffisamment accrocheurs pour qu’on s’y attache. On ne sait pas grand-chose d’elleux et leur relation n’est pas enviable. Dans un roman de fantasy, j’aime bien rencontrer des personnages qui sortent de l’ordinaire. Or, ce n’était pas le cas ici. J’ai même été déçue de voir que Solayra, la protagoniste, qui devrait avoir un petit quelque chose de plus, ne faisait finalement rien par elle-même. Ce sont ses amis qui ont les idées, qui prennent les devants.
L’établissement de l’univers m’a aussi semblé plus ou moins réussi. Les éléments propres à Crysalia ne sont pas introduits de manière naturelle. Les notes de bas de pages qui viennent définir certains mots ou certaines créatures brisaient le rythme. Pour un premier tome, j’aurais aimé qu’on prenne plus le temps de me situer à Crysalia, dans son histoire, avec ses personnages importants.
Bref, cette lecture fut plutôt une déception. J’ai apprécié la part de légende qui prend place vers la fin du roman, mais le reste ne m’a malheureusement pas assez plu pour que j’aie envie de lire le deuxième tome.