Tsunami

Mélanie Léger, éditions Prise de parole, 2021, 77 pages.

Note : 4.5 sur 5.

Élodie apprend que sa mère est atteinte d’un cancer incurable. Que ses jours sont comptés. Alors qu’elle n’a que quinze ans, l’adolescente est prise dans un tourment qui la tient loin de ses rêves de jeune femme.

Cette pièce de théâtre nous fait entrer dans la tête d’Élodie, adolescente qui doit accepter que sa mère est sur le point de mourir. Les dialogues sont entrecoupés de son monologue intérieur, nous faisant ainsi entrer dans son tsunami personnel. C’est fort, c’est le genre de moment que j’aurais aimé avoir vécu en tant que spectatrice au théâtre.

À l’extérieur de ces monologues, on constate le manque de communication flagrant qui découle entre autres de cette fatalité à laquelle doit faire face la protagoniste. Les discours s’entremêlent, les pensées d’Élodie reviennent à la mort, ses discussions avec son père restent à plat, les mots qu’elle ne veut pas entendre se cachent derrière des jappements… On ne peut que lire cette pièce en imaginant la scène, en imaginant le deuil que la protagoniste se prépare déjà à faire.

« Qui décide si on a huit ans à vivre ou quatre-vingt-seize ans? Un an ou trois mois…

On dirait que je n’arrive pas à croire que c’est quelqu’un qui décide. » (Tsunami, p.42)

Bref, il s’agit d’une pièce de théâtre touchante, abordant la thématique difficile de la maladie d’un parent à travers les yeux d’une adolescente. C’est certainement une pièce qu’il peut être intéressant de travailler avec des élèves du secondaire!

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