La nuit où les étoiles se sont éteintes

Nine Gorman et Marie Alhinho, éditions Albin Michel, 2021, 483 pages.

Voguant de famille en famille depuis que sa mère est en prison, Finn ne sait plus comment surmonter la vague. Un semblant de stabilité finit par s’offrir à lui lorsqu’il emménage chez son oncle. À sa nouvelle école, il fait la rencontre d’un groupe qui finira, bien malgré lui, par être sien.

Je dois admettre que je ne me suis pas particulièrement attachée au protagoniste (ni aux autres personnages d’ailleurs, excepté Nate). Je comprenais que sa détresse puisse expliquer son comportement, sa fermeture aux autres, mais j’ai eu tellement de mal à m’attacher à lui! Le personnage de Kenna, quant à lui, me tombait sur les nerfs. Elle a bien démontré quelques qualités d’une amie précieuse, mais ce n’est clairement pas le type d’amie que je voudrais dans mon cercle! Les autres membres du groupe sont quant à eux si peu décrits qu’il m’a été difficile de les imaginer. Il y a bien Nate que j’ai apprécié à travers tout ça.

Malgré cela, l’histoire en tant que telle, le parcours de Finn, c’était touchant. Savoir comment sa mère s’est rendue en prison, comment il s’en sort à travers tout ça, on finit tout de même par vouloir découvrir son histoire. Leur relation est belle. L’univers est bien campé, c’est une histoire toute simple, mais tout de même bouleversante.

« J’aimerais lui rétorquer que les étoiles s’éteignent et que, quand c’est le cas, elles détruisent tout sur leur passage. J’aimerais lui dire que, parfois, c’est comme ça que je me sens, comme une supernova. Pourtant, quand je lui parle, je ne crains plus de me transformer en trou noir d’un moment à l’autre. Avec elle, j’ai la sensation de recommencer à briller un peu. »

La nuit où les étoiles se sont éteintes, p.152

Écrite à quatre mains, l’histoire a été rédigée sur la route, pendant un roadtrip à travers les États-Unis. C’est là que se trouve, à mon avis, la part la plus intéressante de ce roman dans lequel on suit nos personnages lors d’un trip à travers les États-Unis, rendant ainsi la description des lieux plus réalistes et imaginables.

Bref, ce fut somme toute une bonne lecture!