Cléo
Tania Boulet, éditions Québec Amérique, collection Titan, Montréal, 2018, 298 pages.
Cléo adore la pâtisserie. Décorer des gâteaux et trouver LA recette pour impressionner les papilles gustatives de ses amis contribuent à son bonheur contagieux. Toujours prête à relever de nouveaux défis, elle ne sait pas dans quoi elle s’embarque lorsqu’elle s’engage à vendre des muffins au tofu et aux épinards. Au moins, le jeu en vaut la chandelle!
Ce roman a un petit côté jovial adorable. L’histoire ne nous prend pas à la tête, ne nous demande pas de réfléchir ou de retirer une quelconque leçon de vie. On profite de l’histoire et de la joie de vivre de Cléo, tout simplement. Et ça fait du bien!
On ferme tout de même ce roman avec les yeux plein d’étoiles et une nouvelle assurance quant à nos rêves. La protagoniste fait preuve d’une confiance inspirante et son cheminement montre que quand on y croit, tout est possible. Son travail acharné et sa persévérance sauront inspirer les jeunes qui hésitent à sauter à pieds joints dans leurs rêves.
« Je n’arrive pas à lui faire comprendre que ce que j’aime, c’est mélanger les ingrédients, voir la recette prendre forme devant mes yeux, sentir l’odeur de la vanille et du chocolat quand les gâteaux cuisent au four, décorer les biscuits, rouler le fondant… » (Cléo, p.27)
La flamme de Cléo pour la cuisine de desserts donne l’eau à la bouche tout au long de la lecture. Même ses recettes les plus étranges semblent alléchantes. Quand elle décrivait la petite pâtisserie de Clémentine, je ne pouvais que l’imaginer, avec ses bancs rétros, ses décorations rose bonbon et ses petits gâteaux en vitrine. J’aurais aimé que dans le roman soient glissées une ou deux recettes de muffins, un peu comme dans le roman Zut! J’ai raté mon gâteau. Ça, c’est juste un caprice hein! L’absence de recettes n’enlève rien à ce roman gourmand où les premiers émois de l’amour prennent place petit à petit.
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La Bibliomaniaque 